L'histoire d'un passionné
Clément Ludcher, 30 années passées sur cette planète (enfin… quand je suis pas sur la lune). Fils d’un père vétérinaire amoureux du travail manuel et d’une mère journaliste, c’était en toute logique qu’après mon bac S SVT j’ai poursuivi mes études à la faculté de biologie en voulant devenir chercheur en primatologie. Ce travail consistait à gambader dans la jungle plusieurs heures par jour pour suivre des groupes de primates (non-humains). J’enregistrais le moindre petit son qui sortait de leurs cordes vocales pour ensuite les analyser et essayer de les traduire d’une manière scientifique (avec toute la rigueur qu’on lui attribue). J’aimais ce métier mais ce que j'adorais par-dessus tout c’était être dans la nature avec mes confrères (les singes) et non assis derrière mon ordi à faire des analyses statistiques. D’un autre côté, j’ai toujours suivi les traces de mon père qui adorait bricoler tout ce qu’il pouvait. Faut dire que lorsqu’on est petit-fils d’un ébéniste formé à l’école Boulle et d’un grand-père menuisier-tapissier d'ameublement, ça aide. C’est donc en toute “épigénético-logique” que j’ai repris mes études à l'âge de 27 ans pour devenir facteur de batterie. Un BTS en développement et réalisation bois m’a permis d’apprendre à maîtriser les outils nécessaires à la création de mes instruments. Il faut dire que mes premières créations datant de mes 16 ans faites avec les moyens du bord, à savoir les vieux outils de mes ainés, ne sont pas les plus parfaites mais m'ont mis le pied à l’étrier. Désormais, c’est armé de mes “vraies” machines d’atelier et surtout de mon tour à bois que je confectionne pour vous des instruments de rêves. Le tour à bois, ah cette machine qui m’a fait rêver toute mon enfance !